Compte rendu de l'événement "We Love SEO" édition 2014
Jeudi 27 novembre 2014 s'est tenue la 1ère édition de l'événement We Love SEO à laquelle nous avons eu la chance d'assister. L'objectif était de réunir des spécialistes du marketing digital autour des enjeux du SEO à l'international abordés lors d'une conférence, d'une table ronde et d'un cocktail. Lors du coup d'envoi, les trois entreprises initiatrices que sont Rocketlinks, TextMaster et MyPoseo présentent leur savoir-faire suivies de France Digitale et de SEO Camp. Puis entrée en scène de Laurent Bourrelly qui marque le véritable démarrage de la conférence : alors que retenir ? Laurent repose le cadre : le SEO international tout comme le SEO local repose sur une stratégie identique fondée sur 4 axes :
LA STRATÉGIE
Voici les 4 axes de la stratégie :
- Rechercher (des mots-clés)
- Implanter
- Populariser
- Mesurer
Sauf qu'il appuie sur la différence fondamentale qu'il existe au niveau de l'approche et de la nécessité cruciale de passer par une phase préliminaire : la réalisation d'une étude de marché. Par étude de marché, il faut comprendre :
- connaître l'état du marché de votre produit ou service dans le pays cible
- les clients ("se plonger dans la tête des clients qui vont acheter") ce qui nécessite de connaître et comprendre leur culture et leurs habitudes,
- le prix du produit ou service
- la législation en cours
- et de penser à tous les détails
Petite astuce de Laurent pour la réalisation de l'étude de marché : consultez le Consumer Barometer de Google qui pourra vous donner des informations sur les usages des consommateurs (part des moteurs, du web-to-store, des portails et des market places dans l'acte d'achat).
LE CHOIX TECHNIQUE
Tous les SEO se sont posés la question : quel choix technique pour la structure de mon site à l'international ? Laurent appuie ses propos sur l'analyse d'Aleyda Solis mettant en exergue les avantages et les inconvénients des 3 solutions techniques possibles à savoir le ccTLD (Country Code Top Level Domain), le sous-domaine et le répertoire par critères que sont la géolocalisation, la structure, le coût de la maintenance, etc.
Sur ce choix, ajoutons que la popularité passerait moins bien vers les sous-domaines que vers les répertoires. L'accent a été mis sur ce qui constitue le plus gros problème technique pour le SEO international : la détection par IP ou navigateur de la provenance de l'internaute afin de lui présenter la version linguistique adéquate. Laurent conseille, sur ce point, de faire la détection par du JS et non dans le dur les balises "hreflang" se présentant comme "des rustines de Google". La seule bonne manière demeure de faire une déclaration HTML avec les mentions pays et langue.
"25% des sites n'effectuent pas correctement la géolocalisation" selon GWT
Concernant la question de la localisation du serveur situé dans le pays concerné, elle ne ferait que contribuer à améliorer l'expérience utilisateur mais il n'y aurait pas de corrélation entre la localisation du serveur et le ranking d'un site. (Google ne place-t-il pourtant pas au centre de son attention l'expérience utilisateur ?) Dernière astuce pour déployer vos campagnes de SEO à l'international, une checklist élaborée par Annie Cushing pourrait vous guider et vous orienter.
LE CONTENU ET POPULARITÉ
Compte-tenu des spécificités culturelles, il est recommandé d'éviter d'avoir recours à de la traduction littérale de contenu car celui-ci doit être adapté au marché local. Absolument tout ce qui est textuel doit être traduit et même au sein des URL. La création de contenus va donc désormais représenter l'investissement budgétaire le plus important du SEO.
Pour un bon ranking, l'emploi du mot-clé au sein de la balise title ainsi que l'optimisation du site doit permettre de se positionner dans le top 20 sur l'expression souhaitée. Si tel n'est pas le cas, il faut alors renforcer l'autorité du domaine par la création de liens...mais attention à la répartition géographique de votre écosystème de backlinks !
TABLE RONDE : ET DU CÔTÉ DES ANNONCEURS ?
Pour Jérôme Moussay, Responsable SEO de BlaBlaCar, un nouveau marché est investi à travers un nouveau ccTLD (comme cela a été le cas dernièrement pour La Russie et la Turquie contrairement à Valentina Valceanu, Responsable SEO et Web Analytics de ViaMichelin qui propose un sous-domaine pour chaque langue. Concernant le développement de popularité, il passe pour Jérôme et Valentina par la création de partenariats et par un suivi rigoureux de leur profil de backlinks afin de nettoyer régulièrement tous les liens entrants qui pourraient apparaître comme présentant un danger potentiel pour le site. Un grand merci à Barbara pour son retour d’expérience de ce bel événement ;-)
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Vous avez peut-être récemment reçu le courrier de la CNIL. Au 31 mars 2021, tous les sites web devront avoir mis en conformité leurs cookies dans le cadre du RGPD.
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En ces temps difficiles, il peut s’avérer difficile de réussir à acquérir des leads qualifiés.
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